Le Printemps des Petits et Grands

Lecture publique des collégien·ne·s

Comité de lecture des collégien·ne·s
Dans le cadre du Printemps des Petits et Grands

Inauguration du festival le Printemps des Petits et Grands avec la lecture publique des textes lauréats du comité de lecture des collégien·ne·s par deux classes de 5èmes des collèges Jean Moulin et Pierre de Ronsard de Poitiers.

Au programme, L’infâme de Simon Grangeat et Le théorème du pissenlit de Yann Verburgh

Mise en lecture dirigée par Aude Élise de la Cie Sur le feu

 

L’infâme – Simon Grangeat

Tana est une jeune fille qui débute une formation de couture en apprentissage. Elle a quitté le domicile maternel et vit chez son employeuse, en échange d’heures supplémentaires à l’atelier.

Elle a fuit une mère qui la rendait malade. Elle a coupé les ponts. Se terre dans le silence et le travail à l’atelier. Tana n’a pas spécialement d’appétence pour ces techniques dont elle ignore tout. Elle sauve ou tente de sauver ce qui peut encore l’être, comme le ferait le rescapé d’une grande catastrophe.

Avec l’aide de sa patronne et de sa meilleure amie, Apolline, dans le silence de l’atelier et du travail manuel solitaire, Tana va quitter les terreurs de l’enfance pour affronter sa vie. Pour affronter sa mère. La figure de sa mère.

L’Infâme est une pièce d’émancipation.

Elle débute dans la honte de soi, dans le sentiment d’humiliation et de désagrégation. Elle s’achève avec la victoire de la guerrière, ferme dans sa volonté de vivre et de se construire un avenir, pleine de force pour demain.

Elle s’achève loin de l’amertume et du ressentiment.

Entre les deux, des histoires de brodeuses, de couturières, de tisseuses ; des histoires de fils noués et de fils coupés.

L’Infâme est une histoire de liens.

Ceux qui nous brisent. Ceux dont on se libère. Ceux que l’on tisse.

 

Le théorème du pissenlit – Yann Verburgh

Tao et Li-Na habitent le Village-au-Rocher. Leurs parents partis travailler à la ville, les deux enfants vivent avec les anciens et s’amusent, livrés à eux-mêmes et libres de leurs jeux. Le jour de ses 13 ans, Tao doit quitter le village pour la Ville-de-la-Fabrique-des-Objets-du-Monde. Désespérée, Li-Na part sur les traces de son ami et, au terme d’un périlleux voyage, le retrouve, épuisé par l’usine. Pour dénoncer le travail illégal des enfants, Li-Na commet la plus fantasque des insurrections prouvant ainsi, à l’instar du pissenlit, la capacité de chacun à s’épanouir dans des conditions difficiles.

Au-delà du travail illégal des enfants – dans ce récit cinématographique qui prend la forme d’un conte populaire tout public – il est aussi abordé les thèmes de l’amitié, des rapports générationnels, de la nature comme terrain de jeu salvateur et de l’imagination, comme outil de désobéissance face à une autorité injuste et destructrice des libertés fondamentales.

 

 

Aude Élise – Cie Sur le feu

Aude Élise est comédienne, metteuse en scène et humoriste, elle vit et travaille à Poitiers. Elle y a fondé la compagnie Sur le Feu.

Formée en dramaturgie et mise en scène à l’université de Poitiers, elle a appris le jeu aux côté de Jean-Pierre Berthomier en cycle professionnel du conservatoire. Ses études lui donnent le goût des textes de théâtre contemporain, elle travaille entre autres avec Mariette Navarro et David Léon. Le conservatoire lui permet d’arpenter les rues pour faire du théâtre, avec des artistes comme Garniouze. Elle tombe également en amour pour le clown sous la houlette de Laurent Zizermann.

A la sortie du conservatoire, elle sent que pour elle, le théâtre, c’est hors les murs. Elle fonde la compagnie Sur le Feu avec Maxime Huet-Monceyron et ensemble ils écrivent la pièce Ventres. Qu’ils tourneront plusieurs étés sur les routes à vélo, à 5, à table et chez l’habitant. Depuis, plusieurs créations ont vu le jour, (-Cabane-, J’appelle mes frères, Un jour nous serons humains) et la question du hors les murs est restée centrale : dans les rues, les jardins, les stades, les classes, les parkings, les grottes. Le théâtre va là où est le public.

Aude aime la joie et se dirige petit à petit vers des textes aux couleurs plus ensoleillées. En plus du théâtre, depuis 2 ans, elle fait du stand-up et elle est actuellement entrain d’écrire son premier seule en scène d’humour.

Méta Up

lundi12/05 à 18h

Lecture gratuite, réservations conseillées.

Dans les Le Printemps des Petits et Grands