Icônes, ce coup de hache qui a brisé la mer gelée en nous
Mathilde Panis & Emmanuelle Destremau
Une production Le Méta CDN
ELLE.
ELLE a 10 ans, et un soir de semaine, elle découvre Marlon Brando sur un petit écran de TV, dans un film en noir et blanc, L’Homme à la peau de serpent de Sydney Lumet.
Cette rencontre est un bouleversement.
Cet évènement va être le début de notre enquête pour tenter de comprendre notre lien aux icônes de la culture populaire ; notre besoin de vibrer, d’être galvanisé·e, d’être activé·e, d’être embrasé·e.
D’où vient cette énergie vitale qui semble nous mettre en mouvement ?
On plonge alors dans la relation de notre héroïne à son idole, dans une aventure humaine, une quête au cours de laquelle vont se mêler les mémoires intimes et collectives.
« Moi Le choc de ma vie c’est la finale de Roland Garros où Serena bat Venus, j’ai 14 ans, et alors qu’elle vient de perdre, Venus va prendre en photo sa soeur et elles en pleurent de joie.
Moi c’est Le dernier match de Jonny Wilkinson, j’ai 25 ans, il vient de gagner avec son équipe et il est acclamé, ovationné, par le stade de rugby tout entier y compris ses adversaires et tous leurs supporters qui viennent pourtant de perdre le match.
Moi c’est la voix de la Callas, sortie d’un poste de radio. C’est les premières notes de Casta Diva de Norma. J’ai 45 ans.
Moi c’est la mort de Serge Gainsbourg. Je l’apprends alors que je suis en train de danser sur une de ses chansons… un monde s’effondre pour moi, et pourtant je continue de danser. J’ai 32ans.
Moi c’est à Marseille, quand j’ai vu apparaître Amma. On était dans les gradins, et est-ce que c’est elle ou les gens autour, je ne sais pas, mais j’ai eu un pic d’émotions, en voyant cette femme dans cet endroit. Je vis ce qu’on appelle « le darshan ». J’ai 30 ans.
Moi, à 55 ans, j’ai découvert Johnny Hallyday et ça a été « comme un tsunami émotionnel qui m’arrive dessus ».
Projet porté par la comédienne Mathilde Panis, artiste associée au Méta
Ecriture et dramaturgie Emmanuelle Destremau
Proposition collective de Mathilde Panis, Daniel Larrieu, Emmanuelle Destremau, Charlotte Arnaud.
Interprétation Emmanuelle Destremau et Mathilde Panis
Collaboration artistique Daniel Larrieu et Théophile Dubus
Création sonore Benjamin Delvalle et Ruppert Pupkin
Régie son Benjamin Delvalle
Scénographie Charlotte Arnaud
Création et régie lumière Nolwenn Delcamp-Risse
Régie générale Nolwenn Delcamp-Risse
Production déléguée Le Méta CDN – Poitiers Nouvelle-Aquitaine
Coproduction La Cie Astrakan, la Collection Daniel Larrieu est représenté par : Production sensible
Remerciements L’OARA et La Méca Bordeaux, Le CentQuatre Paris