Les processus artistiques du Méta se ramifient en plusieurs branches : Résidences, tentatives, processus courts et longs, rencontres, collectages, formes atypiques, tandems, terrains de partages… À l’image des tiges aériennes d’un rhizome, végétation souterraine et horizontale dont les racines émettent des bourgeons qui s’élèvent du sol, les ramifications puisent dans la création, s’influencent les unes les autres jusqu’à trouver quelques lignes de solidité qui émergent et permettent de se donner des rendez-vous artistiques et d’inventer des partages.


Le Méta numerique


Clément-Marie Mathieu
référent « Méta Numérique »

Le Méta se dote d’un espace de recherche et d’expériences impliquant en son coeur la question des outils et des écritures numériques. L’idée première, est d’aller à la rencontre de ces « territoires numériques », nouveaux ou plus anciens, de les défricher et d’imaginer à l’intérieur de ceux-ci de nouvelles manières de « faire » et « d’écrire ». Ces espaces numériques sont autant de possibles pour imaginer d’autres liens avec des publics, d’en conquérir de nouveaux, de croiser des pratiques spécifiques aux jeunes générations, de questionner les usages et les impacts de cette révolution numérique sur nos sociétés connectées. Et justement plutôt que de l’imaginer comme une « révolution » rapide et fugace, tentons l’idée d’une évolution permanente, d’un travail au long cours qui s’enracine et se déploie sur notre territoire. Tentons d’apprendre à désapprendre nos pratiques et à devenir moteur de nos histoires avec une seule question : vers quoi le numérique nous emmène-t-il ou vers quoi souhaiterions nous l’emmener ?

 

En écho à leur travail de résidences autour de leur projet de spectacle robotique et théâtral AEVUM, Clément-Marie Mathieu et son équipe animeront et mettront en place un ensemble d’ateliers et d’échanges avec les classes de BTS du LP2I – Lycée Pilote International Innovant. Ceci aboutira à la fabrication d’une ou plusieurs petites formes/installations théâtrales mettant en jeu principalement des technologies de robotique industrielle. Les élèves seront les vecteurs de l’écriture, accompagnés mais aussi responsable de l’ensemble des processus. L’utilisation de leurs compétences déjà transmises par leurs enseignements comme la programmation ou les réseaux, mais aussi l’ajout de nouvelles spécifiques à l’écriture robotique et théâtrale, formeront un terreau fécond pour imaginer et fabriquer aux croisements de plusieurs mondes. Ceci trouvera certainement différents échos et manifestations dans le partenariat établi avec l’espace Mendès France – CCSTI, notamment à travers une intervention de Pascale Daniel Lacombe et Clément- Marie Mathieu sur les questions numériques à destination des enseignants dans le cadre du PREAC.